Opportunité de devenir un membre du conseil

Conseil national de développement économique des Autochtones : Opportunité de devenir un membre du conseil

Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) accepte actuellement les candidatures pour les futurs membres de son conseil d’administration. Les membres du conseil doivent être autochtones et peuvent résider n’importe où au Canada.

Qui peut postuler ?

Les candidats au poste de membre du conseil d’administration doivent posséder une expérience considérable et avérée en tant que dirigeant autochtone dans le domaine des affaires et du développement économique. Une expérience de la gouvernance au sein d’une organisation nationale ou régionale et la reconnaissance des réalisations dans ce rôle sont essentielles. Les candidats doivent également être reconnus et respectés pour leur leadership, leur intégrité et leur fiabilité par leurs pairs et par les communautés d’intérêt concernées.

 Date limite :

Les candidatures au poste de membre du conseil d’administration seront acceptées jusqu’au 1er septembre 2023.

 Comment postuler ?

Veuillez envoyer les renseignements suivants à l’adresse indiquée ci-dessous : un curriculum vitae détaillé et à jour comprenant vos coordonnées et une explication de votre expérience pertinente.

Contactez-nous :

Secrétariat du Conseil national de développement économique des autochtones

10, rue Wellington, bureau 1455

Arrêt postal 17-7

Gatineau (Québec) K1A 0H4

819-775-1801

cndeaniedbsecretariat@sac-isc.gc.ca

Marie Delorme, Ph. D., en vedette dans le Globe and Mail

Dans un article intitulé « A business leader at home in a “trapper’s cabin and a corporate boardroom” » (Une dirigeante d’entreprise chez soi dans une cabane de trappeur et dans une salle de conférence), le Globe and Mail souligne les réalisations de Marie Delorme, qui parle des défis des entreprises causés par la COVID?19, des vertus des dirigeants, d’être un allié et de l’avenir des entreprises autochtones.

« Il existe plus de 50 000 entreprises autochtones au Canada, dans tous les secteurs. Elles contribuent au PIB du pays à hauteur de 32 milliards de dollars par année. Cette contribution pourrait atteindre 100 milliards de dollars grâce à l’approvisionnement, aux investissements et aux partenariats avec les gouvernements et l’industrie. Ce sont là de nombreuses raisons d’être optimiste! » 

Lisez l’article intégral (en anglais seulement) ici

Le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone annonce les lauréats du Prix d’excellence en affaires 2023 et du Prix du jeune entrepreneur autochtone

Le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA) prévoit une célébration pour rendre hommage à Dawn Madahbee Leach, récipiendaire du Prix d’excellence en affaires 2023, et à Lesley Hampton, récipiendaire du Prix du jeune entrepreneur autochtone. En reconnaissance de leurs contributions à l’économie autochtone à différentes étapes de leurs carrières, les deux seront honorées et leur succès sera célébré lors d’un repas de remise de prix après le forum central des entreprises du CCEA le 7 février, au Toronto Marriott Eaton Centre.

Lisez l’article intégral ici

Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires

Victoria LaBillois, vice-présidente du Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA), a participé à titre de témoin à une réunion du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) le 5 décembre 2022.

Au cours de cette séance, Victoria LaBillois a abordé la question de la diversité en matière d’approvisionnement. Le CNDEA a formulé les recommandations officielles ci-dessous.

  • Des investissements importants sont nécessaires pour la mise en place d’une nouvelle institution d’approvisionnement dirigée par des Autochtones à l’échelle nationale.
  • Les seuils actuels très bas pour les processus non concurrentiels et les contrats à fournisseur unique doivent être augmentés.
  • La cible pour la valeur totale des contrats fédéraux attribués aux entreprises autochtones devrait être proportionnellement augmentée à plus de 5 %, lorsque la géographie le justifie.
  • La formation sur la sensibilisation à la culture autochtone à l’intention des responsables de l’approvisionnement devrait être obligatoire.
  • Le gouvernement devrait faire de la surveillance et des rapports, sur une base annuelle et de manière distincte des autres processus de production de rapports, pour indiquer si chaque ministère fédéral atteint ou non l’objectif de 5 % d’approvisionnement auprès d’entreprises autochtones.

Témoins supplémentaires :

  • Philip Ducharme, vice-président, Entrepreneuriat et approvisionnement, Conseil canadien pour l’entreprise autochtone
  • Ray Wanuch, directeur exécutif, Conseil pour l’avancement des agents de développement autochtones
  • Shannin Metatawabin, directeur général, Association nationale des sociétés autochtones de financement

Lisez la transcription intégrale ici

Forum politique : L’établissement d’une réserve urbaine – Défis et possibilités en matière d’impôt foncier

PRÉCIS: Les réserves urbaines offrent un outil de développement économique unique aux gouvernements des Premières Nations en leur donnant accès à des marchés et à des infrastructures qui sont généralement absents des terres des réserves au Canada. Asimakiniseekan Askiy est la première réserve urbaine du Canada établie sur des terres appartenant auparavant à une ville. La réserve urbaine a été établie à Saskatoon par la nation crie Muskeg Lake en 1988. Asimakiniseekan Askiy fournit un exemple du potentiel économique des réserves urbaines pour les Premières Nations et leurs membres, ainsi que pour les gouvernements municipaux et leurs citoyens. La reserve urbaine compte actuellement 60 entreprises autochtones et non autochtones et leurs 700 employés. En 2020, la réserve urbaine a versé 465 662 $ en frais de service à la ville de Saskatoon. Cependant, avant de pouvoir réaliser ce potentiel économique et de faire passer Asimakiniseekan Askiy d’une idée novatrice à une réussite concrète, il a fallu surmonter un obstacle de taille : l’impôt foncier. Établir une réserve urbaine a des répercussions importantes sur l’impôt foncier, puisque le processus exige le transfert de propriété de l’autorité fiscale d’une compétence municipale à la compétence fiscale d’un gouvernement de Première Nation. Les ententes prévoyant le transfert de l’autorité fiscale impliquent également de négocier la prestation continue de services à la réserve urbaine par la municipalité. Cet article présente tout d’abord un résumé du contexte législatif entourant la formation et l’imposition d’une réserve urbaine. Il présente ensuite une étude de cas sur la creation et les 33 années d’exploitation d’Asimakiniseekan Askiy afin d’illustrer les repercussions de l’impôt foncier et le processus d’entente de services municipaux nécessaire pour que les collectivités canadiennes puissent tirer profit des avantages économiques des réserves urbaines. Les auteurs indiquent les défis liés à l’impôt foncier qui sont inhérents à l’établissement d’une réserve urbaine et émettent des recommandations pour améliorer l’accès aux réserves urbaines en tant qu’outil de développement économique innovant.

Rapport complet

La présidente du CNDEA assiste à la signature de l’Arrangement portant sur la collaboration autochtone entre le Canada et la Nouvelle-Zélande

Dawn Madahbee Leach, présidente du Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA), a accompagné l’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones, à Aotearoa-Nouvelle-Zélande du 20 au 28 août 2022. Madame Madahbee Leach faisait partie de la délégation autochtone du Canada avec Brenda Gunn du Centre national pour la vérité et la réconciliation, Gerri Sharpe, présidente de Pauktuutit Inuit Women of Canada et Sharon Nate, directrice générale de l’éducation du Conseil tribal de Matawa.

Lors de cette visite, (24 août) la ministre Hajdu a signé l’Arrangement portant sur la collaboration autochtone entre le Gouvernement du Canada et le Gouvernement d’Aotearoa-Nouvelle-Zélande, qui vise à promouvoir et à faciliter les progrès sur les plans socio-économique, politique, éducatif, culturel, environnemental et du bien-être des peuples autochtones dans les deux pays.

« Le resserrement de la relation entre le Canada et la Nouvelle-Zélande en matière de commerce autochtone et de collaboration intergouvernementale est un puissant catalyseur de changement. Le Canada et la Nouvelle?Zélande commencent tous les deux à comprendre la valeur et la complexité du savoir et des liens de parenté autochtones. Les communautés autochtones et non autochtones prospèrent quand la compétence et les pouvoirs des peuples autochtones, ainsi que leurs langues et valeurs culturelles, sont affirmés et honorés, quand les solutions aux revendications territoriales sont équitables, et quand des infrastructures communautaires fiables existent. »

Dawn Madahbee Leach
Présidente du Conseil national de développement économique des Autochtones

Communiqué

Marie Delorme reçoit un prix national pour l’excellence de ses relations avec les Autochtones

Le Conseil canadien pour le commerce autochtone (CCCA) annonce fièrement la Dre Marie Delorme comme récipiendaire du Prix d’excellence 2022 en relations autochtones.

Le Prix d’excellence du CCEA en relations autochtones est décerné chaque année à un bâtisseur de ponts qui a contribué à établir des liens entre les peuples autochtones et la société canadienne par ses engagements professionnels et bénévoles.

Communiqué

Définir les entreprises autochtones du Canada

« Définir les entreprises autochtones du Canada » est un rapport commandé par l’Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) au nom des organisations autochtones nationales qui composent le Groupe de travail national sur l’approvisionnement auprès des entreprises autochtones (GTNAEA). Il présente les définitions proposées pour les entreprises autochtones au Canada.

S’inspirant de diverses descriptions nationales et internationales, les définitions sont composées de trois éléments communs / fondamentaux :

  1. L’exigence pour les propriétaires d’entreprises autochtones, les directeurs d’entreprises autochtones et, dans le cas des coopératives, les membres votants, de fournir une preuve d’identité autochtone provenant d’une organisation ou d’une entité légitime émettrice d’identité autochtone.
  2. Les entrepreneurs et les propriétaires de petites entreprises doivent également démontrer qu’ils possèdent l’expertise et les titres de compétences pertinents pour posséder l’entreprise et la capacité de s’engager activement dans l’exploitation de l’entreprise.
  3. Un minimum de 51 % de propriété autochtone. Bien qu’il soit reconnu qu’il existe de nombreuses entreprises dont la propriété est autochtone ou qui fournissent des retours sociaux tels que l’emploi, l’intention des définitions présentées est de fournir des avantages concurrentiels aux entreprises détenues majoritairement par des autochtones.

« À chaque année, plus de 50 000 entreprises appartenant à des Autochtones contribuent au produit intérieur brut du Canada à la hauteur de 31 milliards de dollars. »

Ces définitions sont cohérentes avec les définitions comparatives des entreprises autochtones tirées d’une revue des entités canadiennes et internationales. Une analyse de la littérature contenue dans le rapport traite du besoin crucial d’un engagement éthique et efficace des gouvernements et de l’industrie envers les entreprises détenues et exploitées par des Autochtones. Les entreprises autochtones créent des emplois, améliorent les conditions dans les communautés locales, alimentent l’innovation et contribuent au bien-être social et économique.

Lire le rapport complet ici

 

État actuel de la connectivité à large bande dans les collectivités des Premières nations de la C.-B.

Le rapport suivant intitulé “Current status of Broadband Connectivity in First Nations Communities in B.C.”, préparé par Dr Ruth Williams et présenté au CNDEA, illustre comment la pandémie a mis en lumière un défi majeur pour les communautés autochtones qui doivent participer pleinement à l’économie canadienne et s’y épanouir.

La question n’est pas : « Pouvons-nous nous permettre de connecter nos communautés des Premières nations ? Il s’agit plutôt de comment pouvons-nous nous permettre de ne pas les connecter ».

Le manque d’infrastructures à large bande fiables, d’accessibilité financière et de connectivité adéquate, y compris l’impossibilité de recevoir des services virtuels, tels que les soins de santé et l’éducation à distance, est un obstacle de longue date auquel sont confronté de nombreuses communautés autochtones dans tout le pays.

Il convient de remédier à l’absence d’infrastructures générales dans de nombreuses communautés, notamment dans les communautés éloignées et nordiques. Bien que certains progrès aient été réalisés, des investissements importants seront nécessaires pour augmenter la capacité de la connectivité à large bande. Il est urgent d’examiner et d’analyser les besoins des communautés afin de combler le fossé numérique.

Pour lire le rapport complet

Un groupe de travail autochtone lance une stratégie économique nationale pour les Autochtones du Canada

Le Conseil national de développement économique des Autochtones (CNDEA) célèbre le lancement officiel de la Stratégie économique nationale pour les Autochtones du Canada.

Élaborée conjointement avec le Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA), l’Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF), Indigenous Works et le Conseil pour l’avancement des agents de développement autochtones (CAADA), la Stratégie économique nationale pour les Autochtones est une stratégie décennale dirigée par les Autochtones qui vise à guider les efforts des ordres de gouvernement, des entités et communautés autochtones, des petites et moyennes entreprises, et des organisations et institutions non autochtones.

L’établissement d’une stratégie économique est un jalon extrêmement important dans notre croissance en tant que communautés autochtones du Canada. Les propositions et les projets ambitieux de nos peuples d’un bout à l’autre du pays sont une source d’inspiration constante pour moi.

La création de débouchés permet d’offrir des possibilités de transformation que pourront exploiter la prochaine génération et les sept autres qui lui succéderont. L’avantage unique dont nous disposons en tant que promoteurs et entrepreneurs autochtones réside dans notre attachement à nos traditions. Nous sommes guidés par nos principes fondamentaux et intégrons notre culture dans tout ce que nous entreprenons. Pendant trop longtemps, cet avantage a été perçu comme un inconvénient. Aujourd’hui, nous dirigeons fièrement dans le respect de nos valeurs culturelles, et ne sommes que plus forts grâce à elles.

Cette stratégie économique, à laquelle nous avons travaillé ensemble, renforce notre capacité de croître et de réussir. Il s’agit d’une feuille de route qui orientera nos prochaines étapes et nous mènera à notre destination. Tirons parti de cette stratégie pour créer des possibilités dont nous pourrons tous profiter dans l’avenir.

Chef Terrance Paul, Chef et président-directeur général de la Première Nation de Membertou

Ancien membre d’office du Conseil national de développement économique des Autochtones

La Stratégie est fondée sur quatre piliers stratégiques (les gens, les terres, l’infrastructure et les finances) et comprend des « appels à la prospérité économique » précis auxquels peuvent contribuer tous les Canadiens, gouvernements, entreprises et institutions en vue d’atteindre la parité économique pour tous les peuples autochtones.

En outre, la Stratégie fournira aux spécialistes et aux décideurs autochtones du domaine du développement économique une vision cohérente qui orientera les travaux au cours de la prochaine décennie.

La Stratégie économique nationale pour les Autochtones est axée sur les gens, les terres, l’infrastructure et les finances. Mon peuple est issu de la terre. Mon père, qui était un modèle de réussite en matière de développement économique communautaire, parcourait la région avec des médecins et des missionnaires en tant que guide, à l’aide d’un attelage de chiens qu’il dirigeait, afin de venir en aide aux habitants de ce vaste territoire. Notre petite entreprise au Labrador fabrique des réservoirs de stockage et de confinement grâce auxquels les communautés de l’ensemble du Labrador peuvent produire de l’électricité au diésel pour leurs membres, ce qui a eu une incidence directe sur l’infrastructure. Le financement n’était jamais facile à trouver à l’époque, mais nous avons réussi à en obtenir en défendant nos intérêts avec acharnement. Il fallait pratiquement mettre sa vie en gage et celle de ses petits-enfants afin d’accéder à du capital, ou du moins, c’est l’impression que j’avais. Mon statut de femme autochtone autonome exerçant un métier non traditionnel a certainement constitué un obstacle, et non un avantage. La croissance de nos revenus de 4 à 25 millions de dollars au cours des quatre dernières années démontre bien ce que les petites entreprises autochtones sont en mesure d’accomplir.

Je suis extrêmement heureuse que la Stratégie économique nationale pour les Autochtones se soit concrétisée. Il est grand temps à présent de mettre en œuvre ces changements nécessaires. Je tiens à féliciter chaleureusement toute l’équipe de cette extraordinaire réalisation.

Hilda Broomfield-Letemplier Présidente, Pressure Pipe Procurement & Management Services

Membre du Conseil national de développement économique des Autochtones

Le Conseil national espère que tous les ordres de gouvernement au Canada ainsi que l’ensemble des entreprises canadiennes, des institutions économiques et de la population canadienne adopteront les « appels à la prospérité économique », et que ces derniers serviront de guide et de pratique exemplaire à l’échelle mondiale à l’appui de l’inclusion des Autochtones dans l’économie.

Lisez la stratégie complète ici